L’apiculture, c’est que de l’amour
Nous avons eu l’honneur d’accueillir Sophie Borderie, Présidente du Conseil Départemental de Lot-et-Garonne, pour une visite à l’IME « Les Rives du Lot » de Casseneuil. Une promesse tenue qui a permis de découvrir le rucher pédagogique, un projet éducatif innovant et inclusif.
L’ombre des arbres de l’institut a servi de cadre pour cette rencontre spéciale. Rappelons qu’en janvier 2024, lors du Marché au miel organisé par le Conseil Départemental, les jeunes accompagnés des éducateurs avaient présenté leur travail sur le rucher pédagogique à Sophie Borderie, en lui offrant quelques-unes de leurs productions apicoles. Touchée par cette initiative, elle s’était engagée à leur rendre visite, promesse qu’elle a honorée ce mercredi 10 juillet.
La directrice de l’IME, Stéphanie Pradier, a souligné les objectifs ambitieux de ce projet : « Un rucher au sein de l’IME représente un support pédagogique et éducatif pour les jeunes extraordinaires, basé sur la découverte et les expériences, qui favorise et facilite les apprentissages : maîtrise des peurs et des émotions, respect des consignes, concentration, sens des responsabilités… Ce rucher a également été pensé comme un moyen d’ouverture sur le monde grâce à l’organisation d’animations ouvertes aux scolaires et aux habitants de la cité. »
Mais qu’est-ce que l’inclusion inversée ? C’est Théo, un jeune autiste passionné par l’apiculture, qui a servi de guide. Il a expliqué avec enthousiasme et précision toutes les étapes du projet, impliquant divers acteurs comme le SMAVLOT, l’Abeille gasconne et le Rucher École de Sainte-Livrade. « Je vais d’ailleurs apprendre le métier d’apiculteur tous les 15 jours au Rucher École de Sainte-Livrade et je m’occupe aussi, avec d’autres, des ruches que nous avons ici », a-t-il précisé.
Stéphanie Pradier a ajouté : « Le concept d’inclusion inversée est fondamental : les jeunes du monde extraordinaire sont une source d’apprentissage et de richesse pour le milieu ordinaire, notamment en matière de protection environnementale et animale. »
Le rucher, installé dans un hexagone de palissades avec des ouvertures vitrées, permet au public d’observer les abeilles en toute sécurité. « Lorsque je travaille seul ou avec un éducateur, je suis toujours équipé d’une tenue de protection », a expliqué Théo à Sophie Borderie, en répondant également à ses questions sur la gestion des frelons asiatiques.
La visite s’est conclue par un goûter convivial. Pour finir, Théo a partagé une pensée pleine de sagesse avec Sophie Borderie : « L’apiculture, c’est que de l’amour. »
Une journée enrichissante qui illustre parfaitement les valeurs d’inclusion et d’innovation de l’Association. Merci à Sophie Borderie pour sa visite et son soutien continu !